F.A.Q Webinaire #46 - HL7, une évolution essentielle
Pour accompagner au mieux votre transition vers les standards HL7, nous avons regroupé ici les réponses aux questions les plus courantes autour de ce chantier essentiel du Ségur du numérique en santé.
Cette FAQ a pour objectif de vous aider à mieux comprendre les enjeux, le calendrier, les impacts techniques et organisationnels, ainsi que les bonnes pratiques pour préparer sereinement votre établissement à cette évolution.
Elle complète les informations présentées lors de notre webinaire et vous permet d’aller plus loin, à votre rythme, avec une vision concrète des bénéfices et des étapes clés.
Les coûts exacts dépendent de données internes propres à chaque établissement et à NEXUS/FRANCE.
Ce qui est certain :
- Un audit préalable d'une journée est réalisé pour recenser l'ensemble des flux existants.
- Le coût final dépendra du nombre de flux à migrer.
- Les flux déjà existants en HPRIM/Webservices sont déduits du coût du nouveau flux HL7.
- Certains flux sont éligibles selon le périmètre HOP-DPI-V2.
- Tous les flux ne le sont pas.
- L'ANS parle d'une fin progressive de HPRIM/Webservices "à moyen terme".
Source : https://esante.gouv.fr/faq/faut-il-prevoir-de-supprimer-tous-nos-liens-en-format-hprim - Aucune date réglementaire obligatoire n'a été publiée à ce jour.
Important : même en absence de date officielle, il est recommandé d'anticiper, afin d'éviter d'être pris de court lorsque les échéances réglementaires seront annoncées.
- Tous les éditeurs ne sont pas encore prêts à basculer en HL7 (ex. certains laboratoires de biologie).
- Dans ce cas, les flux restent temporairement en HPRIM tant que l'éditeur tiers n'a pas finalisé sa transition.
- C'est pour cela que l'audit est indispensable : il permet de recenser l'ensemble des flux et d'identifier ceux qui sont migrables immédiatement et ceux qui le seront plus tard, en fonction des éditeurs partenaires.
Même si aucune échéance officielle n'a été publiée par l'ANS, il est essentiel d'anticiper. Si une date limite était annoncée avec un délai court, il serait très compliqué pour un établissement de migrer plusieurs flux en même temps.
L'objectif est donc :
- d'éviter toute situation d'urgence,
- de planifier sereinement les migrations,
- de lisser la charge dans le temps,
- et d'être immédiatement prêts lorsque les échéances réglementaires tomberont.
Si certains connecteurs migrés deviennent éligibles à un financement type Ségur Vague 2, un avenant commercial permettra d'intégrer un remboursement des prestations, lorsque cela est possible.
L'audit permet de réaliser un recensement complet et fiable de vos flux. Concrètement, il comprend :
- Un inventaire détaillé de l'existant côté NEXUS/FRANCE, avec un tableau listant :
- les éditeurs concernés,
- les points de contact,
- les modes de transport des flux.
- Une confrontation avec votre EAI (si vous en avez un), afin d'identifier d'éventuels flux non connus de NEXUS/FRANCE. Cela permet de repérer les flux "cachés" ou des Webservices actifs sans visibilité initiale.
- Une validation avec le référent DPI et/ou le RSI, pour vérifier que tout le monde partage la même vision de l'existant.
- La rédaction et la transmission d'un compte rendu d'audit :
- cartographie complète des flux existants (point de vue Emed),
- liste des flux migrables immédiatement,
- liste des flux migrables ultérieurement.
Les impacts dépendent du type de flux utilisé :
- Flux document (compte rendu CPA) :
- Aujourd'hui encore transmis en Webservice dans certains sites.
- Ce flux ne pourra plus fonctionner en Webservice.
- Il devra obligatoirement passer par un flux HL7.
- Appel contextuel Diane ↔ Emed :
- Il reste inchangé.
- C'est une API sécurisée, avec authentification.
Aucun impact lié à la fin des Webservices.
C'est NEXUS/FRANCE qui prend contact avec les éditeurs partenaires dans le cadre de la migration.
Concrètement :
- NEXUS/FRANCE initie les échanges techniques avec les éditeurs (ex : Bow Médical).
- Les discussions sur les critères d'interopérabilité et l'organisation de la migration sont gérées directement par NEXUS/FRANCE.
- L'établissement peut être sollicité ponctuellement (mise en relation, validation), mais seulement si nécessaire.
Oui. L'ANS impose qu'un établissement dispose d'un référentiel identitaire unique, qui est la GAP.
En conséquence :
- L'identité séjour devra obligatoirement être récupérée depuis la GAP.
- Les flux devront donc évoluer pour s'interfacer directement avec la GAP (Hestia, connecteurs documents, autres flux concernés).
- Les éditeurs partenaires (ex : Bow Médical) qui récupéraient encore l'identité séjour via les Webservices NEXUS/FRANCE devront s'adapter pour se connecter à la GAP.
En résumé : l'identité séjour = obligatoirement via la GAP.
Oui. Les flux devront évoluer pour que les applications récupèrent l'identité séjour et les mouvements directement depuis la GAP.
- L'ANS spécifie qu'un établissement doit disposer d'un seul référentiel identitaire, qui est la GAP.
- En conséquence, il n'est pas autorisé de pousser ces informations depuis d'autres applications.
- Ces données doivent donc être récupérées depuis la GAP, conformément aux règles d'interopérabilité.
En résumé : l'évolution des flux est nécessaire pour respecter la règle ANS : la GAP = référentiel identitaire unique.
Non. Les mouvements réels restent à la charge d'Emed, donc leur transmission ne change pas.
- Les mouvements peuvent toujours être transmis comme aujourd'hui.
- Seule la partie identité séjour doit être alignée sur la GAP, pas les mouvements.
Identité séjour = GAP
Mouvements réels = Emed, sans changement
